1. |
Erreur
04:55
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Les saveurs de sa personnalité
te chatouillent le bout de la langue.
L’air qui bascule sous ses hyper-activités
te ventile le bout de la frange.
la frange, ta frange
Ce ne serait qu’une erreur
Les rhumatismes permanents dans sa voix chaude
te charment jusque dans la maladie.
Ni le vice, ni le vix ne te guériront de lui,
sa gravure sur ton bracelet d’allergie.
tes allergies
Ce ne serait qu’une erreur
La poésie qui jaillit de ses yeux clairs
fait sauter le mercure en sagittaire.
Tu le suis partout de L.A. à Jupiter
rien que pour l’entendre chanter du nez.
chanter du nez
Mais ce ne serait qu’une erreur
Tu n’es qu’une erreur
À jamais une erreur
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2. |
Forêt
02:49
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La forêt de ton visage est ensorcelée
J’y ai voyagé sans jamais y être allée
Ta forêt n’est qu’illuminée par le reflet des feux
qui brûlent la foule et transforment le sexe en kilojoule
J’attends la jeune folie
qui t’emmènera dans l’hérésie
J’attends la douce vipère
qui t’emmènera dans l’adultère
Assoiffée de ta salive
J’ai récolté toutes les goûtes que t’as laissé sur ta bouteille de Brandy
Accablée de ta paternité
J’suis obsédée par tous les jeunes papas que je croise
J’attends la jeune folie
qui t’emmènera dans l’hérésie
J’attends la douce vipère
qui t’emmènera dans l’adultère
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3. |
Avalanches
03:38
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Plus un son
des mots qui ne parlent plus
Entre nous
les voix ne s’accordent plus
C’est une saison froide
Le grand frisson
n’est plus qu’un vent d’hiver
Je mange mes émotions
j’hiberne le ventre plein de questions
C’est une saison morte
Ces non-dits qui s’avalanchent
Le diapason qui démange
Il fait trop froid pour se parler
C’est un nous désaccordé
L’omission
est ta chanson préférée
Elle résonne dans ma tête
j’essaie de la repiquer
C’est une saison froide
Tes mensonges
fondent et coulent sur ton front
Je les éponge
et chuchote l’abandon
C’est une saison morte
Ces non-dits qui s’avalanchent
Le diapason qui démange
Il fait trop froid pour se parler
C’est un nous désaccordé
Il fait trop froid pour se parler
C’est un nous désaccordé
C’est un nous désaccordé
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4. |
Mérédith
03:54
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Saoul mort
sur le trône des mortels
accoté
Tes cheveux en l’air me font douter
(de) ma mort prochaine
Si sombre
un regard clair
illusionné
Je ferais n’importe quoi
pour saisir la chair
de ta naÏveté
Serait-ce les taches sur ton manteau
Ou les grumeaux sur ta chemise
Au bar
mes humeurs d’un soir
intoxiquées
Les ébriétés me font couler
sur tes joues salées
Serait-ce les taches sur ton manteau
Ou les grumeaux sur ta chemise
Tu baignes
dans ta soupe princière
régurgitée
Mon cœur embué de bière
a chaviré
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5. |
Grand Blanc
03:16
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Le Grand Blanc m’attend
Il m’appelle derrière le vent
V’la ses yeux en sang
Il va me tuer
Me baigner les plumes dans l’noir
M’arracher les mots du bec
Le Grand Blanc me chasse
Il efface toutes mes traces
V’la son grand étang
Il va m’y noyer
Me plonger les plumes dans l’noir
M’arracher les mots du bec
Me baigner les plumes dans l’noir
M’arracher les mots du bec
Le Grand Blanc, c’est ma peur le vide
C’est un crayon qui écrit transparent
C’est une voix aux cordes arides
Le cri muet d’un cœur abstinent
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6. |
Peur
03:49
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Peur des eaux indomptables dans ma tête
Peur de ce qui pourrait remonter à la surface
J’ai peur
J’ai peur
Peur de me perdre dans mes habituelles tempêtes
Peur de ce que l’orage gronde, peur de ce qu’il me cri
J’ai peur
J’ai peur
J’ai peur de te perdre au large
Peur que tu t’évapores
Qu’il ne reste plus que le sel de ta chair
Peur du silence dans tes yeux
Peur que moi non plus je n’aie rien à dire
J’ai peur de nous perdre
J’ai peur
J’ai peur de te perdre au large
Peur que tu t’évapores
Qu’il ne reste plus que le sel de ta chair
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Bayta Montreal, Québec
Bayta est le projet solo de Mariève Harel-Michon. Mariève a grandi à l’ouest des deux îles (Laval et
Montréal), où sa
passion pour la musique et la philosophie s’est installée mystérieusement dans son
cœur. Ce fut sûrement entre les gares Sunnybrooke et Roxboro, ou bien à la pause dîner de sa job d’été
plate (commis de bureau pour une compagnie de construction).
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